Hamda Dniden né en 1944 à Sidi Bou Saïd. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Tunis et il appartient à la promotion 1963.
En 1982, il obtient le Prix de la Fondation Konrad-Adenauer, en 1984, le 1er prix Picasso de l’Institut Hispano-Arabe de la Culture à Madrid et en 1995, il obtient l Prix de la Ville de Tunis.
Hamda Dniden effectue plusieurs séjours d’artiste, en Espagne, au Sénégal (Dakar), à Cologne, à Paris, où il fréquente l’Académie de la Grande Chaumière. Il expose en 1999 à Hanovre à l’Exposition Universelle. Il est décoré en 2004 du Mérite Culturel. Il expose régulièrement ses œuvres en galeries.
Était-il né un pinceau à la main ? Quand on ouvre ses yeux, comme Hamda Dniden, à Sidi Bou Saïd, baigné dans cette luminosité unique au monde, et quand on a vécu sa prime enfance au milieu de tant de poètes, peintres et autres artistes, on ne peut qu’être talentueux. Du café de son père, Am Chedly, juste en face de la ‘’Kahwa el Alia’’, il avait appris à observer tout ce monde et du haut de la colline à admirer la vue sur la Méditerranée.
Ce peintre de vocation ira, après l’Ecole des beaux-arts de Tunis, sur recommandation d’Abdelaziz Gorgi, affiner son talent à Paris. A l’Académie de la Grande Chaumière, mais surtout par ses déambulations dans la Ville lumière, il affirmera son style. A 73 ans, il aligne une superbe œuvre qui reste encore à explorer. Peintre de son village, peintre des femmes, Dniden nous réserve d’autres surprises.