Par Alya Hamza

Créée il y a moins de deux ans, TGM Gallery a su très vite s’imposer dans le paysage artistique tunisien. Espace généreusement déployé, largement ouvert sur la rue, stratégiquement placé, la galerie et ses animateurs avaient choisi un positionnement inédit.

Adoptant une démarche didactique, TGM Gallery ambitionne de présenter les grands mouvements de la peinture tunisienne.

Mettant à contribution son réseau de collectionneurs-amis, elle propose ainsi des expositions de groupe restituant l’histoire et l’évolution de l’art en Tunisie.

A tout seigneur tout honneur, la galerie inaugurait ses cimaises par une exposition dédiée à « l’Ecole de Tunis », premier mouvement structuré de l’histoire de la peinture. Puis en toute logique, elle présentait « Les Peintres Rebelles », ceux qui se sont construits en opposition à cette première école.

Toujours dans cette démarche, elle invitait cinq peintres de même génération à témoigner de leur « Parcours d’artiste ».

Une grande exposition était consacrée par la suite aux « Artistes Juifs de Tunisie », avant d’inviter cinq artistes femmes à présenter leur parcours elles aussi, en une exposition « Pluri-elles ».

Si elle n’a pas dans son ADN de présenter des expositions personnelles, TGM Gallery recevait néanmoins un artiste au talent discret : Adnen Haj Sassi.

Sans oublier de faire place aux jeunes pour un concours ouvert aux étudiants, jeunes peintres et artistes amateurs sur le thème inaugural portant sur le « TGM », concours qui deviendra désormais une tradition reconduite d’année en année, d’une thématique à une autre.

La dernière exposition a choisi de fouiller la mémoire du regard porté sur la Tunisie avec une exposition consacrée aux « Peintres Orientalistes ».

ALYA HAMZA